Que faire en cas d’accident de la circulation ?
Lorsqu’un accident survient, il faut tout d’abord respecter des règles de sécurité afin de sécuriser la zone et de protéger les éventuels blessés. Ensuite il est des règles pratiques à suivre pour que la prise en charge de votre sinistre soit le plus efficace possible. Un constat amiable accepté et complété par les parties est le point de départ d’un sinistre bien géré. Lorsque le tiers prend la fuite ou qu’un accord sur les circonstances n’est pas possible, il faut trouver des témoins et exercer les bons recours.
Sécurisez la zone de l’accident
Il est important de délimiter et de protéger immédiatement le lieu du sinistre en attendant si nécessaire l’arrivée des premiers secours :
– Utilisez votre « gilet jaune » afin d’être vu par les autres automobilistes,
– Allumez vos feux de détresse afin de rendre la zone visible,
– Positionnez votre triangle de signalisation à quelques mètres en amont du véhicule accidenté.
Alertez les secours s’il y a des blessés
En cas d’accident corporel, alertez au plus vite les secours en composant le 15 ou le 18 (112 depuis un téléphone portable), mais aussi les forces de l’ordre au 17.
Il ne faut sous aucun prétexte déplacer un blessé, à moins qu’il ne soit en danger immédiat (victime au milieu de la route, près d’un incendie, d’une explosion menaçante, massage cardiaque, arrêt d’une hémorragie …).
Remplissez un constat amiable avec le conducteur de l’autre véhicule
L’objectif d’un constat amiable est de clarifier les circonstances d’un accident de la route, afin que chaque partie soit indemnisée au mieux, qu’il y ait des blessés ou non.
Un constat amiable est à remplir en un seul exemplaire, avec l’autre conducteur impliqué, sur les lieux de l’accident et au moment même de l’accident. Chaque partie en conserve une copie après avoir complété les parties communes, en vue de transmettre l’ensemble aux compagnies d’assurance. Si l’accident survient à l’étranger, la procédure est la même : les constats sont valables dans toute l’Union Européenne.
Un constat bien complété facilite le travail de votre assurance auto et ainsi accélère le traitement de votre dossier.
Les espaces suivants sont à compléter de façon précise :
– Les croix qui serviront à déterminer la responsabilité de chaque conducteur. Il s’agit de choisir la manoeuvre la plus proche de celle effectuée au moment de l’accident. Si aucune situation ne correspond, mieux vaut ne rien cocher;
– Le croquis doit indiquer les panneaux de signalisation, les feux de circulation, les obstacles éventuels, les priorités… Il est important de mentionner la présence de témoins et le point de la collision initiale par une croix,
– Les observations qui apportent des explications supplémentaires et décrivent la nature du litige.
– Tout dégât ou rayure doit être mentionné pour obtenir un remboursement des frais de réparation.
Dès lors que le constat amiable est signé par les deux parties, il n’est plus possible de le modifier.
A noter que les informations inscrites au verso du constat amiable ne peuvent être opposées à la compagnie adverse en cas d’indications contradictoires.
Notez l‘identité et l’adresse des témoins éventuels
Relever les coordonnées des témoins potentiels peut être utile en cas de complications ou de désaccords ultérieurs.
Adressez votre déclaration d’accident à votre assureur dans les 5 jours
Chaque conducteur doit faire parvenir à sa compagnie d’assurance un exemplaire du constat amiable, par courrier recommandé de préférence, dans les 5 jours suivants l’accident.
Après examen de l’expert d’assurances, les conducteurs pourront bénéficier d’indemnisations financières selon le type de couverture auto souscrit, mais aussi en fonction de leur part de responsabilité dans l’accident :
Responsable à 100 % : le conducteur ne pourra être remboursé, sauf en cas d’assurance auto tous risques.
Non responsable de l’accident : les réparations sont prises en charge selon les possibilités de recours en cas d’assurance au tiers simple.
Responsabilité partagée : les assureurs se partageront les remboursements des frais de réparations et/ou des soins médicaux.
Quelques astuces pour gagner du temps
- Conserver plusieurs formulaires de rechange dans la boîte à gants du véhicule, très utiles en cas de ratures.
- Écrire lisiblement et avec un stylo à bille. En cas de difficultés pour déchiffrer le constat amiable et à comprendre les circonstances de l’accident, une responsabilité partagée sera appliquée.
- Pré-remplir le constat. Pour éviter les erreurs, il est possible de compléter à l’avance les informations telles que le nom, l’adresse, les coordonnées de l’assureur auto, le numéro de la plaque d’immatriculation, le numéro de la contrat d’assurance auto et du permis de conduire.
- Compléter les informations relatives au garage, auprès duquel vous souhaiteriez que votre véhicule ancien soit réparé. Ainsi l’expert pourra être désigné et missionné dès le premières étapes de la prise en charge.
Lorsqu’un sinistre survient, il s’agit toujours d’un moment stressant. Nous espérons que les conseils distillés ci-dessus vous permettront d’appréhender sereinement un accident de la circulation. La meilleure solution restant de ne pas avoir d’accident, notamment par le respect des principales règles de sécurité : respect des règles de circulation, respect des limitations de vitesse, respect des distances de sécurité.
Ces règles vous permettront d’être en capacité de réagir face aux erreurs de conduite d’un véhicule tiers.
Bonne route ;)