Top 5 des bons réflexes à avoir en cas d’accident de la route
1. Appliquer les principes de prévention
Conducteurs de véhicule ancien de collection ou non, sachez que plus de 80% des accidents responsables ou non responsables sont évitables. Ne vous mettez pas en situation d’accident, appliquez les principes de prévention. Il est toujours préférable d’anticiper les risques qui peuvent survenir, que d’avoir à activer son contrat d’assurance collection.
Le but étant de prendre la route dans les meilleures conditions. La courtoisie au volant, ce n’est pas seulement une question de politesse, mais aussi de sécurité. Les incivilités sur la route se traduisent souvent par des comportements dangereux, susceptibles de provoquer des accidents. Gardez votre calme et restez courtois : les conditions de circulation s’en verront améliorées.
L’anticipation est un des maîtres mots sur la route : il faut toujours essayer d’anticiper les réactions et éventuelles erreurs des autres usagers, les changements de revêtement, les courbes et virages.
Les équipements présents dans le véhicule participent également à la prévention.
2. Avoir les bons accessoires
Les éléments de sécurités et accessoires obligatoires.
Pour des raisons de sécurité, la réglementation impose à tous les automobilistes d’avoir à bord de leur véhicule un certain nombre d’équipements. Tout automobiliste doit obligatoirement avoir dans l’habitacle de son véhicule, un gilet réfléchissant et un triangle de signalisation. Ces équipements permettent d’être vu des autres usagers en cas de panne ou d’accident, et garantissent ainsi la sécurité de chacun.
L’éthylotest non-usagé et en cours de validité dans sa voiture est vivement recommandé. En France, l’alcool au volant est responsable de 30% des décès suite aux accidents de la route.
Les éléments de sécurités et accessoires non obligatoires.
La roue de secours est un élément fortement conseillé, à disposer dans le coffre ou sous le véhicule mais cela reste facultatif. En effet il n’y a aucune obligation de posséder dans son véhicule d’une roue de secours.
Les ampoules et fusibles de rechange sont vivement recommandés mais ne sont pas obligatoires aux yeux de la loi. En cas de contrôle, nul ne pourra vous sanctionner si vous n’en possédez pas. Cependant, le code de la route vous oblige à circuler avec des feux en état de marche. Rouler avec des feux défaillants vous expose à une amende pouvant aller jusqu’à 180 € et à l’immobilisation de votre véhicule.
L’indispensable mais non obligatoire est le constat amiable. En effet vous n’avez pas d’obligation d’en avoir un dans votre véhicule mais il est vivement conseillé d’en avoir toujours un d’avance dans votre boite à gants.
3. Aider les victimes d’un accident
Alerter
Alerter les secours le plus rapidement possible. Chaque minute compte !
Toujours prévenir les secours en composant le 18 ou le 112 depuis un téléphone fixe ou mobile. Sur l’autoroute, les voies rapides et les tunnels, des bornes d’appel d’urgence sont placées tous les 2km et sont disponibles 24h/24. Elles vous permettent d’être mis en relation avec le poste de contrôle de sécurité. L’appel est gratuit et géo-localisé.
Secourir
En attendant l’arrivée des secours, il est nécessaire d’assister les blessés sans risquer d’aggraver leur état.
Laisser les victimes dans les véhicules, sauf en cas d’incendie ou autre risque. En effet sur conseils des pompiers il faut le moins possible bouger une victime d’un accident de la route avant l’arrivée des secours.
De la même manière qu’il ne faut jamais enlever le casque d’un motard avant l’arrivée des secours.
4. Remplir le constat amiable
Remplir le constat amiable est une étape importante pour déclarer votre sinistre à votre assureur. C’est ce document qui permet aux assureurs de définir et établir les responsabilités de toutes les parties. Il est donc primordial de le remplir le plus convenablement possible.
Pour ne pas être pris au dépourvu et savoir ce qu’il faut en cas d’accident de voiture ou plus globalement d’accident de la circulation, découvrez tous les éléments que doit comporter votre constat :
-les caractéristiques de l’accident (date, localisation, etc.)
-les dommages matériels et corporels
-les témoins
-les personnes et conducteurs impliqués
-les coordonnées des sociétés d’assurance
-la nature de l’accident et son croquis
-la signature des conducteurs
Ces éléments doivent renseignés de la façon la plus claire possible pour éviter toute mauvaise interprétation. Précision sur le croquis de l’accident : il doit être clair et reproduire le moment du choc. Tout d’abord, tracez les voies, placez les véhicules au moment de l’accrochage et indiquez le sens de circulation des véhicules avec des flèches. En dernier lieu, précisez les panneaux de signalisation et le nom des rues.
5. Déclarer son sinistre à son assureur
Le code des assurances prévoit un délai maximum de 5 jours ouvrés (hors week-end et jours fériés) à partir de la date du sinistre. Il se peut que votre assureur vous autorise un délai supérieur à 5 jours. Même si celui-ci est passé, il est rare que cela ait un impact sur le montant de votre indemnisation. Les assureurs ont généralement besoin de l’original du constat par courrier, vous pouvez faire parvenir une copie par mail mais l’envoi par courrier reste impératif.
A suivre …
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